Le bed-in du réconfort

Pour survivre aux climats de merde.

Illustration de Florence Rivest publiée via son compte Instagram @flo.rivest

Non mais pour vrai.

Qu'est-ce qui se passe ?

L'actualité de la dernière semaine me rentre dedans. J'ai l'impression d'assister à un cirque d'absurdités mené par le clown en chef et son fou du roi (pas besoin de les nommer à ce stade) où tout le monde se pète la gueule et où nous, public docile et réfléchi, restons immobiles, rongés par l'impuissance, jusqu'au salut final. C'est franchement angoissant. Terrifiant même. Pas grand-chose n'a de sens, non ? Peut-être que le manque de vitamine D ne m'aide pas, mais je dois avouer que ma lueur d'espoir est faible en ce moment. L’avenir me semble brouillé et tellement incertain. Je pense aux enfants de mes ami(e)s, ceux qui sont déjà là et ceux qui vont naître bientôt, et j'ai peur. J'ai peur pour la multiplication des combats qu'ils devront mener et tous ces (gros) pots cassés qu'ils auront à recoller. Je leur souhaite d'être maîtres dans l'art du Kintsugi parce que sinon, ils pourraient devoir y passer une vie. Devant tant d'acrobaties improvisées, ma seule envie est de plonger dans le réconfort le plus total et de serrer fort ceux que j'aime dans mes bras. Ok, j'avoue que c'est aussi parce que c’est l’hiver dehors, mais on s'entend que si on additionne le climat politico-socialo-économico-viré-sul-capot et le climat extérieur, toutes les raisons sont bonnes pour être douillette. Ah, pis en plus de tout ça… on a perdu les cherry blossoms. Le monde est vraiment en train de s'écrouler.

BED-IN DU RÉCONFORT

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DATE: Tous les jours pour les quatre prochaines années

DRESS CODE: Ensemble de la marque Reformation

Le confort vestimentaire passe parfois par un tout nouvel ensemble qui “match”. On dira ce qu’on voudra, mais du nouveau mou, c’est le fun. J’ai d’ailleurs fièrement conseillé cet ensemble à mon amie Samo, qui a succombé à la tentation et le porte ici à merveille (parce que tout lui va bien à ce beau spagat de femme).